Les Textes d'Azukin (fic et original)

Mwé... Oki pr la suite !!!

tu veux pas des câlins de moi ??? Oo x'(

Toshi, chut toi, laisses les grandes parler :p
JE suis la fan n°1, que tu le veuilles ou non !!! :p
Et t'as pas intérêt d'utiliser tes pouvoirs d'admin pr dire le contraire !!!
Sinon, je pique une crise !!!!! xD

*mdr derrière son écran ^^*

Edit : m'en fou tu peux l'effacer, jl'ai enregistré sur mon ordi xD

TT____TT (personne ne m'écoooooouuuuuuuuuuuuttteeuuuh!!!) *s'en va fair un câlin à ses poupées d'amour*

Si si :p

On técoute :p

T'as dis que tu mettrais la suite xD

O_O

...
...
...

T_T

*désespérée*

on l'atrend cette suite d'ailleurs

* baillonne Taty et va faire un calinou a Azu *

MOuwahahahaha mwa d'aboooooooooooooord pas besoin de mes pouvoirs d'admin juste super Toshiiiiiiiiii

Bon bon voilà la suite ! XD Vou êtes terrible... On s'approche doucement de la fin de ce premier chapitre... Alors savourez ces derniers moments... *__* Car peut-être que c'est vous que viendra chercher Jazz au final... PWAFAFAFA !

Bonne lecture !!!

***

" Je ne sais pas quand est-ce que c'est arrivé... Mais avant que je n'aie pu faire quoi que ce soit tout était déjà en marche. Un corbeau est venu, une lettre noire à la patte : c'était une convocation. En général, ces types de convocations sont des demandes supplémentaires ou bien des conditions spéciales pour achever dans les règles ma mission. Mais là c'était différent parce que j'étais en surface et que par conséquent ma situation devait toujours être régularisée. Voilà pourquoi je me retrouve de nouveau devant cette pauvre fille, toujours aussi pâle et cadavérique que d'ordinaire."

- Salut Jazz. Heureuse de vous revoir.

" C'est moi ou elle me semble plus dynamique ? Enfin je m'en fous, c'est pas mon problème, c'est pour elle surtout. Je te préfère comme ça en fait. Ne change pas ! T'es au top ! "

- Pourquoi m'avoir convoqué à une heure pareille ?
- C'est pour ne pas éveiller les soupçons des autres. Tenez.

Liza lui remit une carte de la même couleur que celle de sa convocation. Jazz la lui prit, et la retourna pour voir des écritures d'un rouge sang s'afficher. Elles indiquaient dans une langue étrange et inconnue une date que Jazz n'eut aucun mal à lire. Liza continuait à travailler alors que Jazz semblait perplexe de sa missive.

- Des questions ? demanda Liza sans quitter son écran des yeux.
- Non.
- Dommage que vous repartiez si vite.

"Dommage que tu t'es pas montré sous ton meilleur jour la première fois que l'on s'est rencontré. J'ai rien contre les cadavres mais c'est juste que question discrétion comme tu le disais tout à l'heure, t'es franchement pas au top avec ta tête…"

Jazz glissa la feuille dans une des poches de sa veste et se leva du bureau de sa conseillère mais il se figea prit d'une très grande stupeur : droit devant lui, trois bureau plus loin, se tenait un ange, assit comme il l'avait été auparavant, face un autre conseiller. Liza voyant que Jazz restait debout devant elle et que cela la gênait qu'il ne se décide ni à partir ni à rester, elle cessa de fixer son écran pour lever les yeux sur lui et sembla s'étonner des sourcils froncer du death agent. Elle se retourna afin de voir ce qu'il fixait dans son dos et eut un petit sourire en comprenant son interrogation muette. Elle reprit son travail dans son éternel expression d'indifférence.

- Qu’est-ce donc cette entreprise ? demanda Jazz un peu suspicieux.
- Tu n’es pas le seul à bosser, répliqua la conseillère.
- Pardon ?
- Des Ombres comme toi c’est très rare à voir, mais il n’y a pas que toi au monde mon ami. Preuve en est : cet ange est déchu, mais il n’ira pas en dessous. Il va tafer ici pour sa rédemption.

Jazz eut un petit mouvement de doute puis il haussa les épaules, comme s’il s’en moquait au fond. Cependant il songea que cela n’avait rien d’étrange car le premier jour où il était venu, il avait crû voir un ange. Sa supposition se révélait vrai. Il tourna les talons et s’en alla : après tout ce n’était pas de son ressort que de savoir ce qu’il allait arriver à un ange. Ce qui lui importait maintenant c’était de finir sa mission…

***

" Lorsque je suis arrivé à l’hôtel où l’on était tous, une drôle d’atmosphère régnait. J’appris par la suite qu’Ink avait eut un petit différent avec Sax mais aussi que mon employeur avait été victime d’une tentative d’assassina. De quoi plomber une journée entière… Très vite je me suis mis en quête de retrouver Martin Cortez mais je ne m’attendais pas à tomber sur un Sax moitié furax moitié jaloux… Mais c’est seulement à ce moment que je compris pourquoi Ink et lui était ensemble et à quel point Sax était tout sauf ordinaire… "

- Jazz attends !

Le jeune homme brun bloqua les portes de l'ascenseur afin de s'engouffrer à la suite de Jazz. La cabine monta les étages les séparant de son arrivé mais Sax le bloqua dans sa course et fit face à son coéquipier, le regard noir. Jazz ne fléchissait pas devant ce regard mais il était impressionné de son intensité, surtout chez un humain.

- Je peux savoir ce que tu lui as fait ?
- Fais quoi et à qui ? demanda Jazz qui ne comprenait pas très bien où voulait en venir le brun, l'esprit trop occupé sur sa dernière missive.

Il nota cependant la cessation des politesses de Sax en passant par le tutoiement. Ce n'était pas bon signe pour lui : il avait engagement des hostilités…

- As quoi joues-tu avec Ink ?
- … Je te demande pardon ?
- N'essaie pas de m'embobiner !

Jazz était de plus en plus perplexe : Sax était en colère, un peu jaloux mais aussi extrêmement bouleverser. Il avait remarqué le changement chez Ink quasiment peu de temps après qu'il eut fait son travail d'équipe avec lui. Il soupira en maudissant sa négligence avec ce gars qui lui avait semblé si calme et adulte. Il n'avait pas anticipé sa nature cachée et sa fragilité sous ce masque de maturité. Il avait fissuré son égo avec cruauté…

- Qu'est-ce que vous êtes au juste tout les deux ? Je vois bien que vous n'êtes pas comme les… "Autres"… Je ne suis pas con mais j'ai des limites dans mon incompréhension !
- Minute Sax : pourquoi as-tu dis les "Autres" ?! Tu en vois ?
- Bien sûr que j'en vois ! A ton avis pour quelle raison je peux te voir comme tu es ainsi qu'Ink ?
- Tu sais ce qu'est Ink ?
- Oui. Et si j'ai prétendu l'inverse lorsque tu m'avais posé la question c'est parce que je me méfiais de toi… Il n'était pas normal que Cortez te prenne pour une fille alors que l'on te voyait comme un mec.

Jazz se sentit en danger : ce type lui faisait des révélations terrifiantes et il ne sentait pas à l'aise dans la cabine de l'ascenseur, surtout s'il devait se fritter un peu. Mais Sax semblait encore lucide et voulait encore parler. C'était sa seule chance pour ne pas engager un combat…

- Tu savais déjà que je n'étais pas normal ?
- Non, j'avais encore des doutes… C'est après ce que tu as fais à Ink que j'ai commencé à voir… tout ça ! Réponds-moi ! Qu'est-ce que tu lui as fait ? Je te jure qui si tu lui as fais du mal je te défonce !

La voix de Sax avait atteint les sommets de l'hystérie. Jazz ne savait vraiment pas comment réagir face à lui : il apprenait les facultés cachées de Sax mais aussi les sources de son angoisse. Il se rendait compte qu'il avait été un peu égoïste sur ce coup et que ce qu'il avait fait lui valait bien la peine d'être brimé.

- Si je te dis ce que je lui ai fait, est-ce que tu acceptes de me dire ce qu'est Ink exactement ?
- Pourquoi tiens-tu tant que cela à le savoir ? Ah ! Puis après tout ce ne sont pas mes affaires ! Mais Ink ne sait pas que je le sais, alors évite les bourdes, s'il te plaît.
- Je te le promets.
- Ce n'était pas vraiment ma demande première mais bon… Ink est un ange… Enfin je crois que c'est comme ça qu'il faut dire. Pour moi ce n'est pas un ange parce que l'image que j'ai de l'ange serait un être auréolé d'une couronne de lumière et doté d'une paire d'ailes. Mais ce n'est pas ce qu'il est n'est-ce pas ?

Jazz ne répondit pas. Il était perplexe, encore et toujours plus. Si Ink était un ange, il se devait de comprendre au plus vite les liens qu'il entretenait avec Sax ou bien il courrait droit vers le désastre. Sax le dévisageait et Jazz devinait son angoisse encore plus pressante par son silence. Il avait cette faculté de voir dans le cœur des humains et celui de son camarade était rongé par une très forte inquiétude. Et plus il tardait et plus il voyait le cœur de Sax se gonfler de crainte. Mais la vérité ne serait pas la bienvenue en ce moment et Jazz allait devoir encore jouer avec les mots.

- Je comprends mieux tes visions.
- Ah ?
- Ink n'y est pour rien. C'est à cause de moi que tu as ces visions des "Autres". C'est plutôt rare pour un humain en faite, c'est pour cela que tu me vois surpris de te savoir en possession de ce don terrible.
- Vraiment ?
- Oui. Je m'en excuse. Mais vois-tu maintenant j'ai un boulot à finir et j'aimerais le faire en temps voulu…

***

Jazz était allongé dans une baignoire d'un bain privé. Il avait évité de se battre contre son camarade Sax et avait vu Cortez. Celui-ci se portait encore merveilleusement bien malgré le récent attenta contre lui, preuve en était : dès que Cortez l'avait vu, il lui avait "sauté dessus". Ink et Sax était de nouveau réconcilier mais Jazz n'avait pas tenu à assister à leur verre de retrouvaille. Cependant il les trouva bien trop bruyant : Sax invectivait comme un diable après un Ink complètement dévergondé. Il soupira en plongeant sa tête dans l'eau s'isolant du bruit qu'ils faisaient. Dans son champ visuel ne passait que l'ombre d'un objet balancé par ces deux gamins, qu'étaient ses coéquipiers. Le temps lui semble suspendu tant il pu trouver du calme dans le fond de sa baignoire. Sa constitution et sa condition faisaient qu'il avait peu besoin de reprendre son souffle mais deux mains vinrent le chercher au fond de sa tranquillité et il fut attiré à la surface. Mécontent qu'on l'ait sortit des méandres de sa solitude suspendue dans le temps, il foudroya du regard un Ink goguenard : à son grand damne, il remarqua bien assez vite que l'alcool influençait sur son caractère extrémiste.

- Allez Jazz ! Sort de ta piscine de méditation et viens jouer avec nous ! fit-il avec de grands yeux papillonnant.
- Hé, je ne joue pas avec toi ! C'est toi qui m'emmerde depuis tout à l'heure ! s'écria Sax plus loin.
- Regarde comme on s'amuse comme des fous !

A la vue du bordel généré par Sax et Ink, Jazz aurait voulu soit les noyer tous les deux dans sa baignoire soit se tuer (chose qui n'était pas possible). Ne voulant pas souffrir de leurs gamineries il sortit de sa baignoire et commença à s'envelopper d'une serviette de bain lorsque deux mains coquines vinrent se glisser en dessous. Jazz eut une détente digne d'un sauteur olympique et se retourna furax contre un Ink jouant les ingénues.

- Tu refais ça, je te noie dans un des bassins !
- Allez ! Soit pas si secret ! Combien mesure-t-elle ?
- Ca me regarde !
- Ne dirais-tu pas ça parce que tu es complexé ?

Jazz savait qu'il serait dangereux de continuer ce petit jeu. Il ignora commentaires et sarcasmes de son collègue, tout en allant dans les vestiaires pour pouvoir se rhabillé. Mais il n'avait pas prévu l'obstination du jeune blond et celui-ci trouva un moyen de le coincer dans un coin. Jazz commençait à sentir sa patience diminuée mais surtout il commençait à redouter du sérieux de ses deux acolytes. Il se sentit mal barré lorsque Sax décida d'aider son ami à savoir ses mensurations personnelles. Alors qu'il luttait contre ces deux guignols enfantins, il n'avait pas remarqué la présence de Cortez à l'entrée. Celui-ci les regardait faire, méduser. Les trois hommes ne le remarquèrent que dans une pose suggestive et embarrassante. Jazz se sentit extrêmement con et il repoussa avec force ces deux coéquipiers avant de prendre ses affaires et d'aller s'habiller tandis qu'Ink et Sax allèrent finir leur douche en silence. Plus un mot ne fut prononcé dans ce silence religieux. Tous étaient très gênés et personne n'osait dire quoi que ce soit. Une fois habillé, Jazz quitta les bains mais il fut rattrapé par Cortez qui semblait perplexe.

- Tu es… un mec ?!
- Oui.
- Mais…
- Mais quoi ? Vous me preniez pour une fille ? Et alors ?
- Mais tu aurais pu me prévenir !
- Comme si j'avais que ça à faire. Je devais assurer votre protection, pas vos désirs sexuels !
- Mais enfin… Tu t'en fous ?
- Royalement.

Martin Cortez était perplexe de cet homme en face de lui : il l'avait traité comme une fille et lui, il s'en foutait éperdument. Comme si ce fut la chose la plus naturelle au monde qu'il le prenne pour une fille. A moins qu'il n'ait eût ce type d'expérience auparavant et que cela ne le tracassait plus à présent. Cortez s'en voulu de lui avoir peut-être rappelé des souvenirs désagréables et sa culpabilité le prit d'avantage lorsqu'il vit ce visage si bien fait qu'il en regrettait presque qu'il fut à un homme.

- Tu me pardonneras bien ? Je t'invite au resto ! Et bien sûr tu ne peux pas refuser !
- D'accord.

" N'importe qui m'aurait dit que j'avais des cases en moins. Mais je pourrais répondre que je n'étais pas n'importe qui… Cette invitation, Elle avait tout fait pour qu'elle arrive. Pour que je puisse finir cette mission. Car en ce vendredi de juillet c'était la date qui avait été choisi pour sa mort. Le processus allait se finir aujourd'hui même à 13h. Pendant tout le repas du midi, Cortez n'a cessé de me parler de tout et de rien : il n'avait pas lâché le morceau bien que je fus un gars. Mais je n'en avais pas le souci. Devant moi cet homme usait de toutes ces techniques de drague et cela m'amusait plus qu'autre chose. Je crois qu'il perçu mon amusement de ce repas comme un signe de réconciliation et de pardon. C'est toujours ce que ressentent mes clients avant leur mort. Je suis plutôt content qu'Ink et Sax soient restés à l'hôtel. Je n'aurais pas aimé finir mon labeur sous leurs yeux. Non pas que j'ai honte de mon boulot, mais plutôt que j'aime l'intimité dans laquelle me plonge mon travail surtout lorsqu'il s'achève. "

- Ce restaurant est vraiment fameux ! Je me suis régalé ! C'était vraiment un festin. Fais-moi rappeler qu'il y a un coin superbe sur la côte.
- Je n'y manquerai pas. Bon, je vous laisse : il faut que je rentre assez vite et vous aussi.

Jazz commença à marcher le long de la côte. Il y avait un peu de monde mais cela ne nuisait pas à sa marche. Derrière lui Cortez se tenait debout, immobile au milieu de l'allée piétonne observant avec une certaine envie la démarche rapide et régulière de son garde du corps. Il était un peu jaloux qu'un homme puisse rivaliser en termes de beauté avec une femme. Il se mit à marcher, presqu'à courir car Jazz avait une grande avance sur lui. Une fois à sa hauteur il lui prit la main et le força à courir avec lui. Jazz fut un peu déconcerter par cette entreprise ce quelque peu ridicule mais il joua le jeu et courut un peu avec son employeur. Ils s'arrêtèrent plus loin, dans un endroit plus calme où des couples se promenaient amoureusement. Jazz eut une petite moue un peu boudeuse sur la suggestivité des lieux. Mais la main de son patron tenait la sienne fermement et il n'eut autre choix que de le suivre.

***

OO C'est quand qu'il meuuuuuuurt ??!!!????

Veux savoiiiiiire >_<

Bientôt, bientôt ! XD La fin du 1er chapitre se clôtura sur la mort de Cortez... Panique paaaaaas ! ^-^

Mais jpanique pas, suis impatiente :p

Au cas où tu ne l'aurais pas compris, j'adore ton écriture xD
Jdois pas être assez explicite ^^'

:p

Merci, je suis contente que tu aimes. J'écris depuis pas mal d'année et encore je trouve que mon verbe ne s'est pas tro affadit avec le temps. C'est raisonnable. XD

Je mettrais sans doute la suite (et fin) vers la fin d'aprèm... (sauf si problème Oo)

Le seul problème que tu pourrais avoir, c'est moi qui fait une crise d'impatience :p

Non mais ^^

Suite et fin de ce premier chapitre... Bonne lecture donc ! ^_____^ Le prochain chapitre est en cours de reopiage donc il ne viendra pas tout de suite, je mettrais autre chose en attendant... >___<

***

- Je me demande bien ce que peuvent faire Jazz et le patron…
- Ca ne nous regarde pas idiot !
- Mais enfin ce n'est pas juste que seul Jazz est eut le droit d'aller au restaurant et pas nous !
- Tu es vraiment un gamin Ink. Cortez à juste voulu se faire pardonner d'avoir prit Jazz pour une fille.
- Moi je suis sûr qu'il le drague toujours.
- Ca, ça ne m'étonnerais pas…

Sax se replongea dans son livre alors qu'Ink s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit. L'air de dehors était étonnamment doux et bon et le blond se régala de la chaleur du soleil sur sa peau. Mais le soleil dérangeait Sax dans sa lecture car les pages de son livre lui reflétaient cette vive luminosité. Il redressa la tête pour se plaindre mais ses mots moururent sur ses lèvres alors que ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement et d'admiration : Ink se tenait sur le bord de la fenêtre, baignant dans la douce clarté de l'astre diurne, la lumière s'accrochant dans ses cheveux blonds. C'était une vision divine et belle… Sax pensa qu'il ne manquait plus que les ailes pour qu'à ses yeux il soit un ange véritable. Décidant de ne rien dire il l'observa en silence, appréciant ce tableau. Cependant son regard tomba sur le sol et il fut frapper de stupeur : le corps d'Ink n'allongeait aucune ombre derrière lui. Pourtant Sax pouvait voir sur le sol deux tâches noires qui ne correspondaient à aucun objet dans la pièce. En y prêtant plus d'attention, il pensa voir l'ombre d'une paire d'ailes invisibles sur le plan physique mais se dessinant dans le dos de ami.

- Sax ?

Ink ne pouvait pas se retourner car son ami le tenait contre lui. Son visage s'enfouissait tendrement dans ses cheveux de blé et ses bras s'étaient refermés dans une douce prise sur sa taille, l'attirant à lui. L'ange était surpris, mais ne put rien dire en sentant quelque chose d'humide tomber dans son cou.

- Idiot…
- Sax… Qu'est-ce que tu as ?
- Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu étais un déchu ? Tes ailes… Je les vois… dans ton dos…

Une boule se forma dans la gorge du blond : Sax était au courant pour lui ? Mais depuis quand ? Il ne savait quoi dire et ses tripes se nouèrent douloureusement, le privant de ses forces. Que devait-il dire pour s'expliquer ? Que devait-il faire pour pouvoir dire la vérité ? Il n'en savait plus rien. Mais il se devait de prendre son courage à deux mains et de parler : il avait choisit cette situation en décidant de dissimuler son passé. Et aujourd'hui il devait parler pour sa défense…

- Sax… fit-il d'une voix étranglée par sa peur. Sax, je n'ai plus d'ailes… On me les a volé lorsque j'étais plus jeune. Je ne suis pas déchu, juste inférieur aux autres anges.
- Alors tu es bien un ange comme on en entend parler lorsqu'on est des gosses ?
- Oui.
- C'est pour cela que tu ne voulais rien me dire ?
- C'est pour cela que le seigneur t'as placé sur ma route ?
- Je pense que oui.
- Moi aussi.

Sax relâcha Ink et celui-ci se retourna : ses yeux bleus azur étaient en larme. Le brun se pencha et lui embrassa le front. Cela devait être douloureux… Il n'en douta pas. Mais il avait eut le droit de voir un ange dans sa vie et cela était le plus grand présent de son existence. Il le serra contre lui, ne sachant comment dire ce qu'il ressentait. Mais Ink lisait en lui et l'apaisa doucement en pressant sa main dans la sienne. Cependant leur douce étreinte fut interrompue par un croassement. Ils sursautèrent et reconnurent le corbeau qui les avait attaqués la première fois qu'ils avaient rencontrés Jazz. Ink se pencha par la fenêtre et observa l'oiseau un peu suspicieux. Un grand flash traversa les yeux du jeune homme qui recula, aveuglé. Ses yeux bleus étaient tombés dans un orbe rubis et le garçon avait vu la Mort.

- J'ai un mauvais pressentiment ! Sax… Cortez et Jazz… Cortez… va mourir !
- Quoi ?!

Dans la chambre une horloge sonna treize heures. Treize coups qui résonnèrent lugubrement…

***

" Nous avons marchés dans ce parc à amoureux en silence. Je pense que Cortez ne devait pas s'attendre à ce que je le suive docilement mais je ne pouvais pas le contredire. Elle avait scellé mes mots sur ma langue percluse. Maligne et prévoyante… Enfin… Dans notre promenade nous sommes arrivés devant un petit étang où se trouvait quelques signes glissant harmonieusement sur la surface limpide du bassin. Romantique à souhait ce type… "

- Oh ? Il va être 13 heures ? Ma foi avec toi je ne vois pas le temps passé !

" Il m'a dit ça avec un grand sourire. Ca devient difficile mais c'est comme ça. Rah ! Pourquoi es-tu mortel ? Pourquoi es-tu humain ? Et pourquoi sais-je ce qu'est un sentiment ? Pourquoi est-ce que je commence à ne plus vouloir te tuer alors que c'est mon métier ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Douterais-je d'Elle ? Non ! Ce n'est pas bon ! Je ne dois me laisser influencer par ce gars… Je dois neutraliser mes sentiments. Je dois finir mon boulot ! Je commence à comprendre pourquoi la prime était si grande : c'est parce que cet abruti de dragueur décoloré sait séduire jusqu'à Elle. Dire ! Je ne peux pas reculer ou sinon je sais ce qui m'attends ! "

Cortez s'avança près du bassin tendant sa main vers un cygne téméraire qui approchait la rive. Jazz le regarda mais il n'arrivait à se décider. Il doutait du bien fondé de la mort de cet homme. Son regard se posa sur la grande horloge qui trônait crânement au milieu de la place et il vit la trotteuse incliner vicieusement les aiguilles du temps afin d'aligner les heures entre elles. Cortez se redressa en entendant les trois premiers coups sonner fortement dans tout le parc puis se tourna vers un Jazz plus indécis que jamais. Le séducteur s'approcha de lui et doucement vint prendre ce visage sombre et bas avant de le relever vers la lumière. Jazz comptait les dernières secondes qui restaient à cet homme. Deux lèvres tièdes vinrent se poser aux siennes, sans qu'il ne puisse l'en empêcher. C'était ainsi. L'ultime et treizième coup sonna et Jazz tendit ses bras pour retenir l'homme dans sa chute. Il le garda contre lui, genoux au sol par manque de force. Il ne pouvait pas retenir ses larmes et serrait nerveusement la chemise de Cortez entre ses doigts espérant qu'on l'eut épargné au dernier moment mais en vain. L'homme était mort.

- Pourquoi… pourquoi cette douleur ? Pourquoi me faire ressentir cette douleur ? J'ai rempli ma mission alors arrêtez de me torturer plus que je ne le suis à présent !

Un grand corbeau au plumage noir et aux reflets bleutés l'observait. N'importe qui aurait pu dire que l'oiseau pleurait devant ce spectacle mais l'on dira que ce n'était dû qu'à l'imagination.

Un grand brouillard enveloppa toute la place du parc et bientôt l'ombre d'une barque se dessina dans l'ombre de ce brouillard épais. Une grande créature squelettique voilée de noir arriva sur sa barque, bâton en main. Elle se figea devant un Jazz encore perdu, mais le temps ne l'attendrait pas, aussi prit-il l'homme dans ses bras et monta-t-il dans la barque.

- Bordel on ne voit rien là dedans ! JAZZ ! Où es-tu ?

Le death agent se redressa alors que Charron poussa sa barque loin du large à la force de ses bras. Il perçu la silhouette de ses deux coéquipiers qui semblaient le chercher. Mais il n'avait pas le cœur à les revoir, cependant il savait qu'un écho pourrait leur transmettre son message.

- Je suis navré. Martin Cortez est mort par ma faute. Je le regrette un peu mais je n'avais pas le choix…
- Ecoute Sax ! C'est la voix de Jazz !
- JAZZ ! Réponds ! T'es où ? On ne voit rien !
- Je sais que l'on ne se reverra probablement jamais mais j'espère vous retrouver un jour dans d'autres circonstances.
- Jazz…
- Au faite je tenais à vous le dire : je ne suis une Ombre ordinaire. Je suis un Death Agent. Adieu.
- JAZZ ! MERDE ! ATTENDS !

Le brouillard se leva laissant Ink et Sax seuls et perdus. Ils avaient perdus leur emploi, leur patron et leur partenaire. Le soir même à la télévision, on annonça la disparition mystérieuse d'un acteur et chanteur étranger. L'homme fut considéré comme mort bien plus tard… Un enterrement fut organisé, sans corps et le monde entier pleura cette perte de cet homme célèbre et aimé de beaucoup.

Douze heures après la fin de sa mission, Jazz la revit, un nouvel ordre de mission en main. Pour lui la mort de Martin Cortez n'avait duré que ces maigres heures. Il n'avait pas eut plus de temps pour pleurer et encore pour le peu qu'il y était parvenu. Lettre en main, il embarquait de nouveau aux côtés de Charron : il était chargé de s'occuper d'un cas occulte. Celle d'un jeune homme qui semblait faire des bêtises avec une personne très connu de l'Ombre… C’était cruel mais c’était sa vie : il était un Death Agent après tout.

_____________________________________
Prochain chapitre : Le Manoir de la Déesse Chat.

Bon, ça c'est fait.

Tu me fais pensée qu'il faut aussi que je tape la mienne, fic... *flemme*

Mais jcomprends pas... *encore toute chamboulée dans son esprit trop petit*
Il tombe amoureux de Cortez ?????? mais il est con ?

*fatiguée*

mais non il est pas con les sentiments on contrôle pas...

je trouve sa trop beau en plus avec l'autre qui meure j'adore ( c'est normal sa ? je dois être bizarre )

Disons que Jazz est un Death Agent pourvu de sentiments et que des fois, lorsqu'il est en mission, il peut douter de la réelle utilité de ce qu'on appel 'sentiments'.

Mais pour la mort, qui est l'aboutisement de tout, n'a-t-elle donc pas le droit de profiter de ce qu'elle possèdera jamais autrement qu'en y mettant fin ?

C'est la seule beauté humaine que j'ai tenté de faire transparaître ainsi, en quelques mots...

j'aime bien l'expression "quelques" mots ... :p

Suis à 16pages word... Imprimée, évidemment :p
Vais les relire ce soir dans mon lit ^^

O_o miiii ? Qulques mots oui. J'ai pas fais une thèse de 1000 pages quoi... XD Travail de fan et d'amateur. Voilà comment je qualifie avec beaucoup de fierté mon travail. Je suis loin des auteurs d'avant et d'aujourd'hui. Un jour on m'a dit : " ecrit sans complexe ! " C'est ce que je fais ^^ et ça a l'air de marcher vu que vous aimez...

Oui ^^

Jsuis sûre qu'avec des cours particuliers d'écriture ou même se poésie, histoire d'enrichir le vocabulaire (quoi que t'en as déjà pas mal ^^), tu pourras te lancer dans le roman xD

En fait, jdis n'importe quoi parce qu'avec une histoire comme celle-ci, tu es un peu dans le bain ^^

En tout cas, tu peux devenir écrivain plus tard xD

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