Innoguration de la cantine =D Ac Toshiiii xD

[Bonne lecture :p]

Tatyana se fit d’abord accompagner à l’infirmerie. Elle ne savait pas trop comme demander à Toshiya de la laisser seule, histoire qu’elle fouille un peu partout pour trouver ce qu’elle désirait. Elle sortit le prétexte des règles, qui marchait à tous les coups. Et comme elle s’y attendait, le sbire ne s’y connaissait pas du tout. Du coup, elle se retrouva seule dans la salle de soin. Il ne lui fut pas difficile de trouver l’armoire où tout été rangé. Des béchers, des éprouvettes, du coton, toutes sortes de bouteilles en verre, contenant on ne savait trop quoi. Bref, la jeune fille ne s’y attarda pas et récupéra quatre seringues dans une petite boîte, à la hauteur de ses yeux. Rapidement, elle les cacha dans la poche de son chemisier, cherchant des yeux les serviettes hygiéniques. Ce qui la fit rire doucement à ce moment, c’était le fait qu’elle avait passé plusieurs minutes dans l’eau, et l’homme ne trouvait pas bizarre le fait qu’elle soit dans cette position, alors que normalement, elle ne devrait pas. Mais il marchait à son bluff, alors la blondinette ne se plaignait pas. Il ne devait pas fréquenter des filles souvent, c’est tout. Peut-être même pas du tout Oo. Et s’il était homo ??? De drôles d’idées traversèrent l’esprit de la jeune fille alors qu’elle sortait de l’infirmerie.

« C’est bon, j’ai trouvé ce dont j’avais besoin.
Avant d’aller manger, j’ai besoin d’aller au toilettes ^^’
Mais tout d’abord, direction ma chambre, faut que je soigne mes cheveux >_< »

Bien qu’une fois encore, ce ne fût qu’un prétexte, il y avait une part de vérité. Tatyana n’aimait pas avoir les cheveux attachés et de plus, sa tresse lui trempait le dos. Donc les deux jeunes gens se dirigèrent vers la chambre de la demoiselle. En y entrant, elle ouvrit sa valise, dos à Toshiya qui devait sans doute la mater (encore une fois u.u). Discrètement, en faisant mine de chercher sa brosse, elle installa les seringues dans une petite pochette qu’elle attrapa sans gêne et la plaça à côté de sa valise. Elle finit enfin par trouver ce qu’elle cherchait ‘à la base’ et la brandit, triomphante.
Défaire sa tresse et lisser ses cheveux ne lui prit que quelques secondes. Aussi ne perdit-elle pas de temps à reposer l’objet dans sa valise et attrapa sa pochette.

« Plus que les toilettes, et je ne t’embête plus ^^
C’est chiant, une fille :p »

Petite mimique câline, pour faire passer le tout, les cheveux encore humides, Tatyana était irrésistible. Elle se dirigea donc vers les toilettes, dont plusieurs panneau donnaient l’emplacement. Ne sachant pas si le sbire avait comprit son petit manège, elle accéléra le pas, juste pour calmer ses tremblements de plus en plus violents. Faire mine d’avoir froid et d’avoir attrapé mal n’était pas trop son objectif. Dans quelques minutes, cette situation sera terminée, c’était ce qu’elle pensait. Sans même se retourner pour savoir si le jeune homme la suivait toujours, elle s’enferma dans les toilettes, un air soulagé sur son visage. Tranquillement, mais rapidement, elle sortit son petit matériel de la poche. Seringue, fiole et coton. Elle planta délicatement l’aiguille de la seringue dans le couvercle fin de la petite bouteille et aspira son contenu. Ces fioles étaient conçues de manière à ne comporter qu’une seule dose de cocaïne. IL les avait confectionné pour la blondinette. Pourtant, elle ne lui adressa aucune pensée, se concentrant sur son action. Elle retroussa sa manche, et trouva l’endroit précis de sa piqûre, grâce à la marque laissée depuis trop longtemps. Le coton l’empêcha de saigner, alors que la seringue se vidait. Attendant que le produit face effet, Tatyana jeta ce dont elle n’avait plus besoin dans les toilettes, et tira la chasse. Sa pochette, elle la garderait précieusement sur elle.

Alors qu’elle sortait des toilettes, enfin V.V, un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Elle faillit trébucher, mais se retint grâce au mur.

« Fiuu.
Bon ! On va manger ! =D »

Bah oui v.v, c’est comme ça…

Toshiya la laissa seule, après tout si elle avait ses règles elle n’avait nullement besoin de sa compagnie surtout qu’il n’y connaissait pas grand-chose. Il s’appuya patiemment contre le mur en attendant, s’allumant une clope par la même occasion, d’ailleurs le temps qu’elle revienne, il la finissait juste, il jeta son mégot dans une poubelle d’un couloir, ( mais oui il y a des poubelles dans les couloirs ) Ils allaient pouvoir manger maintenant, non elle avait besoin d’aller au toilette, allons bon…sans compter ses cheveux…mais ils étaient très bien comme sa, il secoua vaguement la tête tout en la suivant dans sa chambre, il la regarda tresser ses cheveux, tout sa lui faisait remonter bien des souvenirs…surtout lorsqu’elle lui dit qu’une fille s’était chiant il esquissa un sourire et fit signe que sa allait ! La tête perdue dans ses pensés, ses pas suivaient automatiquement le chemin des toilettes, sans vraiment regarder ou il allait !

Encore une fois il s’appuya contre le mur, repensant à une de ses copines, l’une des premières relation sérieuse, si l’on peut dire sa comme sa…Ils se ressemblaient beaucoup tous les deux, rencontré dans la rue, à l’époque ou il avait fuis l’orphelinat, et commençait a devenir accro, sa remontait a loin tout sa….Le matin, ils passaient tous les deux des heures devant le miroir à se maquiller, sa la faisait rire à chaque fois, il adorait son rire, il adorait être différent des autres, parfois c'était elle qui le maquillait et inversement...toutes ses heures passé avec elle c'était merveilleux…les autres du groupe qui se moquait gentiment de lui, a chaque fois il se contentait de sourire…Et puis le temps passait, elle aussi devait se prostituer comme tous les autres pour payer la drogue…il n’était pas d’accord et c’était souvent une des causes de leur dispute…la drogue avait détruit leur relation…et un jour elle avait disparu et il ne l’avait plus jamais revu.

Il revint a la réalité en voyant Tatyana trébuché…Il trouvait sa étonnant, Toshiya n’était pas des plus bête, d’abord les tremblements quand elle était sortit de la piscine et là elle sortait des toilettes et manquait de tomber ? Mais peut être était il paranoïaque, oui sa devait être sa, pourquoi chercher des problèmes là ou il n’y en avait pas…Après tout elle pouvait avoir eu ses règles en sortant de l’eau…rien que sa s’était étrange il n’y avait pas fait attention sur le coup….Qu’importe après tout, il se posait trop de question, fallait toujours qu’il voit le mal partout, il lui adressa un sourire avant de répondre.

« Si madame a faim qu’elle me suive ! »

Il s’inclina comme un serviteur devant elle, avant de se redresser toujours en souriant et se diriger vers le self…Sa tombe bien comme dans une cantine, on prenait un plateau et on se servait. Et comme il n’y avait personne, pas besoin de faire la queue…un cuisiner était même présent, Toshiya prit des tomates en entré (mais oui ce qu’il prend est intéressant) ensuite ben y avait des pâtes (le menu hyper original) et pour finir il prit une pomme…il savait qu’il mangerait sans doute que la moitié de son plateau mais ce n’était pas grave.. Il prit ensuite une table près de la fenêtre et attendit que la blonde le rejoigne.

« Bonne appétit…tu sais c’est drôle pendant que tu te coiffais et tout tu m’a rappeler des souvenirs que j’avais oublié ! »

Il lui sourit et sans commencer à toucher son plateau la regarda dans les yeux, il n’avait pas spécialement faim.

Le sbire se montrait d’une servitude exemplaire. Pourtant, la demoiselle n’y prêta pas la moindre attention, essayant avec peine de se concentrer pour marcher droit sans trébucher. Ses yeux vagabondaient partout autour d’eux, virant su sol au plafond, détaillant les murs, ce qu’ils supportaient, les rares fenêtres croisées, les diverses portes identiques. Ils passèrent devant la salle de détente, là où Tatyana avait joué du piano quelques heures ( ? ) auparavant. Puis succéda un mini couloir, menant au bureau de la directrice et du psychologue. Tiens, l’orphelinat avait un psychologue. Bien que les cellules grises de la blondinette marchaient avec un train de retard, ce détail se grava dans sa mémoire. Ce n’était pourtant pas étonnant. Les jeunes étaient facilement impressionnés. Et le fait de perdre un (ou plusieurs) parent(s) devait un peu trop jouer dans leur comportement psychologique. Un docteur spécialiste dans ce domaine était plus que nécessaire. Peut-être que la jeune fille devrait aller le voir, de temps en temps…

Bref, pour revenir à nos deux jeunes gens, Toshiya conduit donc la pensionnaire dans le self. Moderne, ordonné, propre, l’endroit était très accueillant. Le léger signe de la tête du cuisinier au sbire échappa à la pianiste. En fait, elle ne comprit même pas comment, ce plateau qui se trouvait entre ses mains, s’était rempli. Elle avait baissé les yeux dessus, écarquillés, comme effarée par cette perte de mémoire vive. Puis elle releva le visage, regardant sans le voir le jeune homme se diriger vers une table. Bon. Après tout, si ce plateau était pour elle, autant qu’elle lui fasse honneur avec sa faim naissante.

Elle s’assit en face de Toshiya et lança un léger coup d’œil autour d’eux, ce qui, mine de rien, lui fit tourner la tête. Une scène de film défila dans son esprit. Tatyana repensait à un passage, entre deux amoureux qui dînaient en tête à tête dans (pratiquement) la même ambiance. Il n’y avait personne autour d’eux et seul un petit spot suspendu juste au dessus d’eux éclairait leurs mets. Cette sensation la fit rire, légèrement. Elle avait du mal à rassembler ses idées, et essaya de se rappeler comment on attraper de la salade avec une fourchette et un couteau. Puis elle préféra abandonner, mordillant dans une tranche de pain en fixant le jeune homme qui en faisait autant. Quand celui-ci entama la conversation, sa voix inonda les entrailles de la nageuse, avec une vague de frisson. Cette sensation lui arrivait, des fois, après une dose. Comme si une simple voix, aussi belle qu’elle puisse être, se transformait en un chant mélodieux et adoré.
Toute fois, Tatyana se concentra sur les paroles, histoire de suivre un peut dans la conversation.

« Me les ferais-tu partager si je te le demandais gentiment ? »

La blondinette ne chercha même pas à savoir si c’était indiscret ou pas. De toute manière, elle ne réfléchissait pas à grand chose à ce moment là. Une soudaine envie d’en connaître un peu plus sur ce sbire inconnu.

« Tu es… un sbire.
Un infirmier par moment.
Et… Quoi d’autre ? »

Les mots avaient du mal à sortir de sa gorge, comme si elle hésitait sur leur prononciation. Une chose qui n’avait pas changé, malgré son état semi emphatique, c’était sa persuasion quant à la personnalité de son compagnon. Il lui cachait quelque chose et, droguée ou pas, elle se demandait quoi.

Toshiya était perdu dans ses pensés, lorsque Tatana répondit à sa question…question qu’il venait d’oublier en fait, mais non il n’avait pas posé de question de quoi parlait elle ? Il la regarda fixement sans comprendre la phrase qu’elle venait de dire !

« Excuse moi ? »

Partager quoi ? Son repas ?....si elle lui demandait gentiment, il avait du louper un épisode là….Il finit par se rendre compte qu’elle parlait peut être de ses souvenirs…mon dieu qu’il était bête, mais c’est parce qu’il avait dit sa comme sa sans vraiment attendre une quelconque réaction de la part de son interlocutrice !

« Je doute qu’il soit très intéressant mais si tu veux….Disons que pendant un instant j’ai repensé à une exe…Rien de bien passionnant comme tu peux voir ! »

Il rie légèrement, et commença attaquer sa tomate, comment diable savait elle que c’était un sbire…ah oui il s’était présenté comme tel a son arrivé, sa devenait inquiétant là il était fatigué ou quoi…donc aussi infirmier oui c’est cela…

« Et plein d’autre chose, je peux aussi être un amant parfait »

Il délirait c’était de pire en pire, remarque que sa avait commencé à la piscine même si elle n’avait pas du saisir l’allusion cette fois c’était difficile de pas comprendre, il suivit sa phrase avec un clin d’œil et un sourire charmeur.

Il était un peu comme un homme à tout faire au fond, pourquoi refusait il de dire qu’il était le psychologue ? Aucune idée, sans doute parce que étant plus jeune il les avait en horreur et que maintenant que c’était lui le psy, il préférait avoir un bon contact avec les pensionnaires, en évitant de leur dire.

N’empêche que si lui avait des propos plus ou moins fou, elle avait du mal depuis tout à l’heure…Il ignorait que les règles pouvait mettre dans un tel état, une personne normal ne remarquerait sans doute rien mais lui si…peut être se faisait il des idées mais pourtant…cette pensée ne le quittait pas, qu’avait elle fait à l’infirmerie…non c’était plutôt en sortant des toilettes…Il essayait vaguement de voir le lien mais pourtant son explication était logique…Oui il devait être paranoïaque !

Tatyana ne leva pas les yeux quand le sbire parla d’amant. En fait, elle eu un regard dubitatif vers sa salade, la fourchette à la main. Elle se souvint que son père les collectionnait. Mais on appelait ça des maîtresses. Donc elle n’arrivait pas à faire le rapprochement. Plus elle fixait son plat en se concentrant, plus elle voyait flou. Donc elle secoua la tête, ce qui ne fut pas une très bonne idée. La nausée arriva.

« Oh là… »

D’un geste mal assuré, la blondinette attrapa le pichet d’eau, en manquant de le renverser de moitié et se servi un verre. Bon d’accord, elle visa à côté et remplit le plateau plus que son gobelet. Puis elle reposa le pichet comme si de rien était et engloutit son verre d’une traite. Les choses devinrent légèrement plus claires dans sa tête. Vraiment légèrement.

« Pourquoi un amant ?
Ton statut d’employé de la pension te le permet-il ?
Je veux dire…
Tu es à la botte de la directrice.
Accepte-t-elle que tu charmes ses pensionnaires ? »

Ne pas y aller par quatre chemins, là la demoiselle semblait normale, bien que sa tête dodelinait doucement. Tatyana essaya de la contenir en mâchouillant un morceau de salade qu’elle avait coupé plusieurs fois avant de juger bon de la porter à sa bouche. Résultat, la feuille était très petite.

Puis son regard se porta sur les longues lampes derrière le comptoir du cuisinier. Elle cru voir une étoile filante de ce côté-là. En fait, c’était juste parce qu’elle avait tourné la tête un peu trop rapidement et que la drogue continuait de faire son effet.

« Mais sinon..
Pour revenir à ton passé, qui te dis que cela ne m’intéresse pas ?
Et si tu te dis ‘amant parfait’, c’est bien à cause de lui..
Non ? »

Bon, il faut avoué qu’elle mélangeait un peu (beaucoup) toutes les conversations. Elle ne le faisait pas totalement exprès. Bien que chaque chose du présent avait un lien avec le passé, la pianiste formulait ses affirmations et ses questions à la manière d’une petite fille qui essayait de comprendre la vie. En fait, dans son état actuel, elle se sentait telle une petite fille. Comme non responsabilisée par son âge, comme éloignée de sa vrai vie, comme retournée dans son propre passé. Elle fuyait sa vie, préférant planer qu’affronter la réalité. Toshiya était d’excellente compagnie, même si elle se le représentait plus comme son frère, dans son état actuel.

Elle savait que ce que lui révèlerait le jeune homme sur son passé, soit elle l’oublierait intentionnellement, à cause de l’emprise de son cerveaux, soit elle ne l’écouterait tout simplement pas. Mais peut-être cela aidera le sbire à mieux se sentir, et à faire confiance à la droguée. Cette sensation qu’il lui cachait quelque chose perdurait malgré tout.

Plus il regarda Tatyana plus il avait l’impression qu’elle n’allait vraiment pas bien, pourtant elle avait une véritable réflexion…lui rappeler qu’il n’était pas sensé séduire les pensionnaires…elle avait raison mais il n’allait pas lui dire einh ? Elle gâchait tout la, elle venait littéralement de le casser sans s’en rendre compte…puis que savait elle de son statut ? Et puis d’abord lui et les règles sa avait toujours fait deux…et puis il essayait pas de la charmer, il énonçait des vérités…il s’enfonçait à trop réfléchir là…

« Euh…L’homme est libre non ? »

Qu’est ce qu’il sortait là comme connerie, sa n’avait aucun rapport non ? Il se trouvait pourtant très logique dans sa courte phrase qu’on ne pouvait appeler véritablement argumentation….Puis c’est vrai il faisait ce qu’il voulait, il n’allait pas priver sous prétexte de stupide règle !!! Et puis qui le saurait si jamais il…décidait d’avoir une relation avec une pensionnaire ! En fait si sa trouve elle lui avait dit sa pour qu’il arrête histoire de lui faire comprendre gentiment qu’elle le considérait comme un supérieur et rien d’autre, non c’était pas sa ! si, non…il ne savait pas !

Elle était vraiment maligne ou alors elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle disait, à cause de son passé….non elle ne pouvait pas savoir, qui donc pourrait imaginer un seul instant qu’il s’était prostitué ? Pourtant Toshiya avait presque des sueurs froides, et si jamais elle l’avait déjà aperçu un jour dans la rue, non c’était impossible…Son sourire se figea quelque peu, juste quelque seconde.

Il eu alors une idée, vérifier, parce que le doute était trop fort en lui, il attrapa le visage de la jeune fille et se pencha au dessus de la table pour approcher son visage du sien a deux trois millimètre la fixant droit dans les yeux…non il ne fit rien d’autre, au bout de quelque seconde il la lâcha l’air satisfait !

« Juste un conseil……Tes yeux te trahissent »

Soit elle comprendrait…elle était vraiment pas maligne sur se coup là en tout cas, ou alors elle avait mal dosé, mais lui savait que si on ne voulait pas se faire trahir, par exemple pour son cas après s’être pris sa dose quotidienne , il était enfermé dans son bureau et y restait le temps qu’il fallait jusqu'à ce qu’il soit en état de faire bonne figure…Il ignorait ce qu’elle avait pris, peut être n’avait elle pas menti sur ses règles mais il n’avait plus de doute qu’elle prenait une drogue quelconque…

Il se rappela qu’une fois il en avait pris plus que prévu se trouvant a moitié inconscient pendant un long moment, lorsqu’il avait retrouvé ses esprits, après s’être passé de l’eau sur le visage, il avait couru accueillir des pensionnaires, très en retard mais il n’allait pas expliquer pourquoi, manque de chance il était tombé sur Alexiel qui dieu merci ne lui avait rien demandé par la suite ! Seul l’infirmier avait remarqué sa manche relevé et les traces de piqûres…une erreur de débutant, sa ne se reproduirait pas !

Tatyana était elle depuis longtemps sous cette dépendance…peut être pas tant que sa voila pourquoi elle ne s’était pas méfiée croyant faire bonne impression…Pas à lui, on ne lui faisait pas, il allait mourir il le savait à cause de sa, peut être même bientôt qui savait ? Depuis le temps que ce poison coulait dans son sang !

Les expressions faciales qui passèrent sur le visage de Toshiya, la jeune fille ne les remarqua même pas. Elle ne se doutait pas que ses réflexions hasardeuses pouvaient passer comme indiscrètes. En fait, tout ce qu’elle essayait de faire, c’était de se concentrer sur la feuille de salade qu’elle tranchait de partout. Aussi, quand il lui répondit que l’homme était libre, elle le regarda en essayant de comprendre pourquoi il disait cela de manière réservée.

* Mais de quoi il parle ?? *

Ses gestes se bloquèrent en pleine action, alors que, le couteau dans une main et la fourchette dans l’autre, la demoiselle torturait la pauvre laitue. Elle fit un effort extraordinaire pour se rappeler ses propres paroles. Ceci fait, enfin, elle comprit le sens des paroles du sbire. Cette explication lui fit hocher la tête, alors qu’elle se re-concentra au maximum sur ce qui lui restait dans son assiette. Finalement, elle abandonna, marre de calculer comment manger quelque chose de dix fois plus grand que sa bouche.
Sa blanche main attrapa la cuillère, après plusieurs tentatives désastreuses où elle faillit renverser son verre. Toshiya l’eu échappé belle :p.
Il y eut également un autre miracle, quand elle n’eut rien renversé en enlevant le film de papier de son yaourt.

Ce fut à peut près à ce moment là que son visage se retrouva piégé entre les doigts du jeune homme. Il était un peu trop près, à son goût. Enfin, le seul problème, c’était qu’elle louchait. Après, qu’il s’approche d’avantage ou pas, elle n’en avait cure. Il la dévisagea, elle ne comprit pas pourquoi. Puis lui vint une explication, quand il la relâcha.

« Mes yeux.. Me trahissent… ?
Toi, tu n’es pas un simple sbire…
Bon alors, tu me la dis ta vérité ou tu comptes y passer la nuit ? »

On aurait pu croire que Tatyana évitait la conversation, mais en fait, elle s’en fichait tellement qu’elle préférait s’attaquer une fois de plus au cas du sbire. Bien, il savait qu’elle se droguait, ou alors, c’était juste un coup de bluff. Et alors ? La dirlo du pensionnat où elle était avant le savait aussi, ce fut d’ailleurs pour cette raison qu’elle fut renvoyée U.U
Plus la blondinette réfléchissait aux conséquences, moins elle ne comprenait. Que pouvait-il faire avec ce renseignement ? La renvoyer ? La pianiste ne pensait pas que c’était ce qu’il voulait. S’il l’avait voulu, elle ne serait sans doute plus là à cet instant précis. Il aurait déjà agit. Et puis même, elle ne devait pas être la première pensionnaire à toucher à la drogue. Peut-être même que lui en prenait…
Voyons voir…

« De toute manière, je ne suis pas la seule…
Peut-être que je consomme un peu trop, mais mon petit doigt me dit que tu connais ce cas.. »

Un ancien proverbe, elle ne savait plus lequel, disait qu’il fallait se fier à ses intuitions. Alors soit la dose commençait à perdre son effet (ce qui était peu probable), soit l’expression mal à l’aise du jeune homme le trahissait.
D’un air taquin, mais surtout empli de malice, la demoiselle recula sur sa chaise, s’adossant telle une véritable ado contre le dossier et entama son yaourt en fixant un Toshiya qu’elle découvrait de seconde en seconde… Ses cuillérées étaient énormes, aussi, elle termina sa ‘consommation’ très rapidement et jeta le gobelet vide dans son assiette pour finir par poser sa cuillère juste à côté, sans bruit, toujours avec la même expression victorieuse.

Si elle jubilait, c’était surtout grâce à sa dose qui l’extériorisait (peut-être un peu trop) additionnait au fait qu’elle savait qu’elle avait touché un point faible.

Toshiya se mit à rire, pas un simple sbire à cause de ce qu’il venait de dire ? Mais c’était elle seulement regardée ? Toute personne saine d’esprit remarquerait sans regarder ses yeux qu’il y avait quelque chose…Si elle pensait le faire avouer que c’était un drogué elle n’y arriverait pas, et oui ils y passeraient la nuit !

« D’accord pour la nuit mais dans ton lit ! »

Il essayait pour tant de rester sérieux, mais c’était plus fort que lui, peut être qu’un verre d’eau lui ferait du bien…Il se servit et contrairement a elle n’en mit pas une goutte à côté ! Il gardait un fin sourire, non ses éventuelles allusions n’avaient aucune répercussion, il savait qu’on ne pouvait le découvrir la dessus, aussi n’était il pas déstabilisé…il était confiant peut être à tord on verrait….

Quel cas, quel doigt….Et qu’elle ne soit pas la seule n’était sûrement pas une excuse,…De toute manière il nierait toujours, elle n’arriverait pas à l’avoir. Il attrappa sa main pour attraper se fameux petit doigt….

« Mon dieu qu’il est embêtant…on devrait peut être le couper ! »

Il la lâcha pour redevenir un tant soit peu sérieux , et prendre un air réprobateur ainsi que le ton…Sa ne serait pas faire son travail que de laisser passer sa, même si il n’avait rien à dire…la drogue était interdit ici !

« Peut être n’es tu pas la seule…ce n’est pas une excuse mais sache qu’ici la drogue est interdite, tu vas devoir faire une cure et je t’y aiderais ! »

Il n’était pas question de la renvoyer, non elle avait droit à une chance et même si il n’était pas le mieux placé pour l’aider il se décida enfin à lui dire qui il était !

« Je suis le psychologue si tu veux tout savoir…. »

Cela lui conviendrait il pour expliquer le fait qu’il ai compris ou qu’il veuille l’aider…Elle était jeune et elle ne méritait pas de mourir à cause de sa, mais peut être en reparleraient ils quand elle serait en état…Quoi que son cerveau marche toujours bien il devait le reconnaître !

La première réponse laissa la demoiselle sans souffle. Comment ça dans son lit ??? Et pourquoi pas après tout.. Non, non et non !!! Elle était encore pucelle, et comptait bien garder sa virginité encore un petit moment. Quand en suite, il parla de cure, là, elle se redressa sur sa chaise. Et puis quoi encore ? Tatyana prit soin de bien dissimuler ses émotions derrière un masque de marbre. Aussi, sa colère fut quelque peu diminuée.

« Et comment comptes-tu t’y prendre ?
Fouiller ma chambre pendant mon sommeil ?
Oser toucher les affaires d’une fille ? Et mieux, les affaires d’une pensionnaire ? »

Elle ne savait plus trop où elle voulait en venir. L’énervement ne faisait pas bon ménage dans son esprit encore embrouillé. Elle ne pensait pas qu’un responsable ait le droit de farfouiller dans la chambre d’un jeune de l’orphelinat. Ce qu’elle oubliait, c’était qu’ils avaient tous les droits sur elle. Sa prétention renouvelée empêcha toute idée logique de se manifester, du coup, la blondinette restait dans son ignorance.

« Je ne couche pas avec mes responsables.
A ta guise si mon lit te conviendra mieux que le tien, mais c’est sans moi. »

Quand il lui avoua être le psychologue, la demoiselle hésita entre un renfermement total ou au contraire, une certaine mégarde. Elle resta toute fois suspicieuse. Maintenant qu’il savait pour son cas, elle n’avait plus grand-chose à cacher. Et s’il comptait l’empêcher de se droguer, il allait avoir des surprises. Non pas qu’elle fut dépendante au point de faire n’importe quoi pour avoir son poison, juste que c’était son plaisir personnel comme quelqu’un qui fumait.

Tant bien que mal, Tatyana essaya de se ressaisir. Et, par la même occasion, changer de sujet.

« Tu as finit de manger ?
On peut peut-être continuer la visite. »

Là, elle commençait légèrement à retrouver un peu de ses sens. L’avantage, c’était que sa tête ne tournait plus. Sans doute la dissipation de la drogue, quoi qu’elle ne pensait pas trop à cette hypothèse, c’était plus le fait d’avoir manger. Ça faisait du bien de manger. Après une bonne douche, tout ira mieux. Si Toshiya ne comptait pas en rester là, le sujet était clos pour la pianiste.

« Le psychologue fait-il des heures supplémentaires ou alors te contenteras-tu de continuer de me servir de guide ? »

Le mot ‘amant’ était exclu du vocabulaire de l’adolescente. Elle n’était pas du tout prête pour avoir de rapport, à moins d’une sacrée bonne dose. Toujours assise, elle prit son plateau en main et attendit un mouvement de son compagnon pour se lever. Peut-être allait-il décider de la laisser en plan pour aller voir ailleurs si une autre proie était disponible ?

Toshiya la regarda se redresser sur sa chaise, oui évidemment la mot cure aurait peut être…enfin sa finirait pas faire son chemin quand elle comprendrait que c’était pour son bien ! De toute manière il ne pouvait ignorer ce qu’il savait et la laisser faire…et puis comment comptait elle renouveler son stock, il attendrait qu’elle ai finis pas besoin d’aller fouiller dans ses affaires ! Quand un calme impassible face à elle il ne bougea pas de sa chaise !

« La drogue est interdite ici…

...et puis tu es jeune et tu as toute la vie alors pourquoi te la gâcher et mourir bêtement un jour d’une overdose….Si je te propose mon aide c’est une chance pour que tu puisses t’en sortir….

...Un jour tu me remercieras ! »

Et si pour l’instant elle le haïssait, enfin il n’en savait rien mais bon aucune importance, il faisait son travail un point c’est tout, même si il pouvait s’appliquer sa à lui-même, il savait que sa serait dure, après tout on avait essayé de l’aider lui aussi et une fois seule il avait replongé ! Puis franchement l’argument ‘oser toucher les affaires d’une fille’ c’était mal le connaître ce n’est pas sa qui le dérangerait mais il n’en ferait rien elle avait de la chance ! Il sourit vaguement avant qu’elle ne revienne sur les débilités qu’il avait pu sortir avant !

Il faut dire qu’elle le cassa plutôt belle et bien sur se sujet…mais il n’était pas sérieux, quoi que…Il n’était pas vraiment son responsable si ? Il savait bien qu’il n’aurait jamais du lui dire qu’il était le psychologue, sa ne donnait jamais rien de bon ce genre d’information. Donc sur le coup il ne savait pas trop quoi dire, pour une fois on l’avait coupé dans son sens de la répartis…

« Bah si tu es sûr de ne pas le regretter…. »

En tout cas elle était déchaînée, non il n’avait pas finis de manger, aucun des deux d’ailleurs n’avait vraiment touché au plateau, juste sa moitié de tomate et c’était tout, mais sa irait il n’avait pas spécialement faim…Et puis il devait l’avouer cette conversation commençait à l’ennuyer, il s’ennuyait très vite …. Ou peut être qu’elle lui avait donné envie d’aller se piquer à son tour…peut être !

Il se leva donc prenant son plateau en main pour aller le déposer. (Comment sa s’appelle l’endroit ou on met nos plateau le midi a la cantine ? xD ) Il revint ensuite vers elle…pourquoi parlait elle de faire des heures supplémentaire jusqu'à présent il n’avait pas vraiment commencé à travailler sauf avec Erwan et encore sa ne s’était pas super bien passé ! Et puis ce n’est pas qu’il ne voulait pas continuer à faire le guide mais il se faisait tard…a moins que se ne fût une excuse…possible !

« Je ne fais jamais d’heures supplémentaire…Enfin je pense que pour la visite on pourra continuer demain, si cela ne te dérange pas ? »

Non il n’esquivait rien du tout, il se passa une main dans ses cheveux en souriant…parfois il regrettait l’époque où il était à la rue, non pas qu’elle fut génial mais il était libre de ses mouvements, libre de tout…Il l’avait toujours été n’avait il pas déjà tué ? Non sa c’était un accident…encore que …mais il n’en était pas fière même si il ne le regrettait pas, parfois il revoyait son père en cauchemar…où même dans la journée, des sortes d’hallucination qui le faisait retomber dans le passé…
Toshiya s’était un peu figé au milieu de la cantine, le regard fixe, suite à sa dernière phrase…C’est comme si oui….il commençait à partir ailleurs…ses pensés prenait le dessus de la réalité et il ne voyait plus vraiment Tatyana…
Au bout d’une linutes il secoua la tête, non pas maintenant, il devait se reprendre…Il était hors de question qu’il nous fasse une crise ici, ans cette cantine devant une pensionnaire déjà qu’elle ne devait pas pensé du bien de lui alors après elle le verrait comme un fou !

Bien que les plateaux n’étaient pas vides du tout, le psychologue ramena le sien sur le tapis roulant qui les conduisaient directement en salle de lavage. La demoiselle le suivit avec élégance. Et quand le jeune homme lui répondit, à propos de sa désintoxication, elle lui envoya un grand sourire. [Je sais, je mélange un peu les paroles et les actions, sachant qu’ils portent leurs plateaux après sa réponse ^^].

« On ne peut pas obliger les gens contre leur grés.
Tu devrais le savoir en tant que psy.
Vous pourrez peut-être me faire arrêter pendant que je vivrais ici, mais si l’envie me prend de recommencer, rien ne m’en empêchera. »

Nouveau sourire. Comment elle pouvait être peste !
Puis, Toshiya lui répondit par rapport à sa proposition (à lui), de devenir son amant. A cet instant, Tatyana remarqua que lui le regrettait.

Quand il lui rétorqua (oui, encore une fois u.u) qu’il commençait à se faire tard, elle hocha seulement des épaules, se tournant vers la grosse pendule accrochée à un des murs du self. Oui, c’est vrai qu’ils pouvaient reporter la suite au lendemain. Cela pouvait sans doute confirmer la théorie de la blondinette, comme quoi il allait chercher un nouvel appât. Et puis, si cela lui plaisait…

« Désolée de ne pas être à ton goût, cher docteur. »

Une petite mimique narquoise, alors qu’elle tournait les talons en direction de la sortie.
La tête lui tourna, quelques secondes, ce qui la poussa à s’arrêter et à se retenir à une table pour ne pas trébucher. Mais finalement, son état s’améliora, et elle reprit sa marche.

« Bonne soirée ^^ »

Elle ne prit même pas la peine de se retourner, levant légèrement la main en signe d’au revoir. Un sourire aux lèvres, elle donna tout de même un dernier petit spectacle au jeune homme, en tortillant doucement des hanches. Peut-être cela l’inciterait-il à la suivre, qui sait :p.
Elle ne savait pas si elle se sentait capable d’approfondir une relation amoureuse. Sans doute que si, si il se montrait patient. Tatyana avait hésiter à se retourner vers lui pour déposer un petit baiser sur la joue, mais, puisqu’il était toujours son supérieur, elle préféra garder ses distances. Elle sentait son cœur battre trop fort. La drogue n’était une bonne chose mêlée aux émotions. Non pas qu’elle fut amoureuse, juste qu’elle se sentait un peu trop impétueuse ce soir là. Après tout, elle connaissait le psychologue, ou plutôt le sbire que depuis quelques heures.