La couverture traînait parterre, la fenêtre était grande ouverte. La jeune fille se sentie comme énervée d’un seul coup. Exaspérée, elle leva les yeux au ciel et s’approcha de la fenêtre. Un magnifique soleil illuminait le jardin, mais l’air semblait figé par le froid. De rare, elle serra les poings, oublient sur le coup qu’elle tenait encore la boite de médicaments.
« Mais où est-il partit celui-là !
Heureusement que je lui avais dit de ne pas bouger !
Il est con ou quoi ! On est au premier étage…
TOSHIIYYYYAAAAAAA !!!!!!!!!!!
Si je te trouve, je t’égorge ! »
D’un coup sec, Tatyana referma la fenêtre. Cette dernière vibra pendant plusieurs secondes, évitant de justesse de se briser en un petit million de paillettes de verres. Ceci évidemment, la blondinette ne s’en rendit pas compte. Elle tournait de long en large au centre de la chambre, se demandant que faire. Courir dans l’orphelinat ne l’intéressait pas trop. En même temps, elle ne pouvait laisser le sbire dans cet état. Qui sait ce qu’il serait capable de faire ? Rageant, elle ouvrit la porte, mais attendit sur le seuil.
Après tout, ce n’était pas ses affaires ! Il pouvait bien crever sur le bord d’une route, elle n’en avait que faire. Il avait fait son boulot en l’accueillant, mais rien n’indiquer qu’elle devait lui porter secours en cas de problème. Ainsi donc, elle referma (ou plutôt claqua) la porte, sans avoir quitté la chambre. Se jetant sur son lit, elle réfléchit à ce qu’elle pourrait faire. Une grande envie de se défouler (du à sa montée d’adrénaline) sur le clavier d’un piano l’inspira, et donc, elle se releva d’un bond.
Pourtant, quand elle ouvrit pour la seconde fois la porte, elle jeta un regard sur la minuscule boite en carton qu’elle avait larguée sur sa table de nuit. Puis un nouveau grognement résonna dans la pièce. Elle l’attrapa, d’un air encore plus furibond. Puis la jeune fille dénicha sa bouteille d’eau, qui ne quittait jamais son sac. Ça pourrait bien servir, s’il prend ses cachets. Sinon, elle se contenterait de l’asperger par pure vengeance de ne pas l’avoir écoutée.
« Ça mon beau, tu vas me le payer… »
Et donc, claquant (et oui, encore une fois) la porte (la pauvre, elle va réclamer des indemnisations si ça continue, peut-être regrettait-elle le bon vieux temps où personne ne la bousculait ainsi… (trop tard !!! xD) Bref ^^), Tatyana se mit dans l’idée de retrouver ce foutu psychologue, peut-être de le gifler (bah pourquoi pas…), et de lui faire avaler ses foutus cachets de gré ou de force.
[on fait un pv dans le jardin ou on continue ici ?]