Se fut donc main dans la main que les deux jeunes gens entrèrent dans le bâtiment de l’orphelinat. Shoji le connaissait mieux que la demoiselle, du coup, il savait les dirigeait et il ne leur fallut pas longtemps pour trouver le self.
Comme on était en plein milieu de l’après midi (enfin plus tant que ça, l’horloge de la salle a manger indiquait 17h20), il n’y avait personne qui mangeait. Aussi, la cantinière, derrière son étal, les accueillit avec un immense sourire. Et ils repartirent comblés, chacun avec sa glace à la main. Fleur avait légèrement du mal, entre le bouquet, le dessin et sa glace. En tout cas elle ne voulait pas lâcher la main du jeune homme.
Du coup, ce fut lui qui prit le vase.
Et comme plusieurs heures auparavant, Shoji la conduisit dans sa chambre.
La brunette n’avait rien fait. Sa valise était toujours au beau milieu de la pièce, bien que quelqu’un était passé par là. En effet, il avait était inscrit qu’un nouveau pensionnaire partagerait la chambre de la demoiselle. Un certain Julian d’après ce qui était écrit sur un mot, que la demoiselle trouva sur sa table de chevet.
Ce ne fut que dans cette pièce que Fleur lâcha la main du jardinier, pour accrocher le dessin au dessus de son lit, sur le côté, à l’aide d’une punaise qu’elle trouva dans un tiroir du bureau, qui séparaient les deux lits. Elle ne fit aucun commentaire sur le jeune homme qui allait partager sa chambre, et se concentra sur le vase qu’elle remplissait dans le petit évier, dans un coin de la chambre.
« J’aime beaucoup tes roses. »
En disant cela, la brunette regardait le garçon aux cheveux roses, qui tenaient sa propre glace, et celle de Fleur. Elle posa le vase sur le bureau et y installa le bouquet dedans.
« Elles sont magnifiques… »
Ceci fait, elle se rapprocha de Shoji, le plus près possible, à la limite du toucher. Peut-être pour le séduire, qui sait ? Elle lui reprit sa glace, et comme elle était plus petite que lui, elle le regarda d’un air de petite fille.
« On retourne dans ton jardin ? »
Puis, un souvenir revint dans sa tête, quand elle refaisait le trajet mentalement.
« Oh !
Et si on allait au labyrinthe ?
Tu dois le connaître par cœur, non ?
Se perdre dans la verdure…
Et après il y avait une jolie forêt.
Hum... Il y a trop de choix..
Le quel tu préfères toi ?»
Petit regard rêveur, Fleur se tenait toujours aussi proche du garçon. En fait, elle avait juste à tendre les bras pour lui faire un câlin. Mais c’était pas le moment en fait.